Gare maritime à Saint-Malo

À l’heure de l’urgence climatique, les gares maritimes doivent muter. Elles sont encore le lieu de la combustion, celui de l’accostage des machines thermiques, qui roulent ou flottent. La nouvelle gare maritime de Saint-Malo, ensemble architectural et paysager, évolutif, mutable, sobre et capable de s’adapter à l’évolution des mobilités crystalise ce nouvel archétype architectural.

À Saint-Malo, sept hectares composent ce lieu, ouvert aux éléments, au soleil, au vent, à la pluie, aux embruns. Lisière de la mer, ce site engage un dialogue avec les remparts de la cité corsaire. Le soleil peut apporter près de vingt fois les besoins énergétiques, en intégrant la consommation des bateaux, des bâtiments et des véhicules. Cette prise en compte révèle le potentiel productif : la gare maritime est un nœud de mobilités et d’énergies décarbonées. Cette gare doit s’adapter au réchauffement climatique et ses espaces sont dessinés en conscience : albédo et colorimétrie des surfaces exposées, place accordée à la végétation, ventilation naturelle du bâti : faire rimer bioclimatisme, efficacité thermique et lumière.

Pour ce nouveau terminal, la mutation s’appuie sur quatre principes, rassemblés de façon inédite : valorisation de l’existant et approche évolutive ; déminéralisation et biodiversité ; simplicité et frugalité dans le choix des matériaux ; bas carbone et intégration paysagère des énergies renouvelables.

  • Reconstruction de la gare maritime de Saint-Malo.

    Livraison 2026

    Maîtrise d’ouvrage: Sembreizh pour la région Bretagne

    Maîtrise d’œuvre: AREP & Jean-François Madec architectes, Lalu, EGIS, Atixis

    Surface: 7 300m2 de bâtiment & 7ha de terre-plein

    Coût des travaux: 27 500 000 euros HT

    Images: Myluckypixel

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